Les tableaux blanc interactif, un marché à enjeu.
Écrire avec le doigt, un stylet. Projeter une image ou une vidéo. Réaliser des exercices interactifs, des votes ou dessiner des formes géométriques et naviguer sur internet. Les tableaux interactifs connaissent un vif succès en France. L’ENR (Ecole Numérique Rurale) a démocratisé ce nouvel outil numérique partout en France. Le rapport Fourgous, remis en février dernier au ministre de l’éducation recommande de généraliser les TBI dans les salles de classe.
Ce nouveau marché est estimé à 1 milliard d’euros, mais les financements sont dispersés. On assiste donc à un intérêt fort pour équiper les écoles primaires, financés par les mairies au détriment des collèges et des lycées qui ont plus de mal à récolter des fonds.
Les constructeurs prévoient donc une explosion de la demande calquée sur le modèle anglais dont les écoles sont équipées à hauteur de 70%. La France est à la traine en Europe comparé à ses voisins du nord de l’Europe équipé à 35% et l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne qui ont réalisés de grands efforts ces dernier temps.
Mais derrière le tableau lui-même, les constructeurs et les distributeurs s’intéressent aux équipements complémentaires et aux formations. Par exemple, le rapport Fourgous prévoit que 50% des dotations soient utilisées pour la formation. En effet, les logiciels occupent une place centrale dans l’utilisation du TBI et ce sont eux qui permettent de travailler sur TBI et d’exploiter au mieux ses ressources. L’installation d’un tableau sur un mur n’est que la première étape.